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Alpitrail ou des Alpes aux Pyrénées

F800 GSLa grande route des Alpes! qui ne connaît pas cette itinéraire mythique reliant les bords du lac Léman aux rivages de la Méditérranée en longeat quasiment la ligne de crête des Alpes? Rien que le nom évoque le voyage, l’évasion, l’aventure !

Mais voilà, le COVID-19 est toujours bien présent. Autant la France que l’Italie ont édicté leurs propres règles sanitaires. Le temps n’est pas à la banalisation de la situation, ni a l’entretien d’une vision parano comme certains “complotistes”. La prudence est de mise, la créativité également. Dès lors, comment entreprendre cette traversée sans fréquenter les endroits hautement touristiques, tout en partageant un maximum de plaisir? Et si nous réalisions cette itinéraire en empruntant les petites routes non goudronnées? Un rapide passage sur internet me permet de trouver un tracé reliant Chamonix à Menton en longeant la frontière franco-italienne tout en roulant le plus possible sur des pistes autorisées.

Quelques kilomètres de routes asphaltées et le Mont-Blanc se dessine déjà avec la langue glacière des Bossons qui, au fil des années se retire tel un escargot rentrant dans sa coquille.  Nous arrivons au pied des premiers reliefs qui constituent la naissance de la longue crêtes des Alpes menant à la mer, et le bitume disparaît sous nos roues.

Soudain, sous le couvert obscur d’une frondaison rafraîchissante, se dresse devant nous une rampe de terre ravinée par les écoulements. Quelques “GRistes” arc-boutés sur le bâtons grimpent le long de la sente rendue grasse par l’humidité matinale. Dans certaines épingles de gros cailloux menaçant semblent défendre le passage. Nous sommes engagés, le retour est plus aléatoire que la perspective de pouvoir atteindre le sommet. On continue en espérant que les quelques randonneurs veuillent bien nous céder le passage. S’arrêter, c’est la chute garantie ou tout au moins l’impossibilité de repartir. C’est sur le gras du moteur que nous parvenons au sommet de ce dévers. Nous débouchons au col de Voza tout autant surpris de nous retrouver là que les badauds qui sirotent un verre en attendant leur train pour les conduire au Nid d’Aigle, avant poste pour l’ascension du Mont-Blanc.

J’avais l’intention de filmer une bonne partie du parcours, et de ramener quelques clichés de nos acrobaties. Je me suis vite rendu compte qu’il m’est impossible de filmer dans les parties les plus techniques. L’esprit est bien ailleurs, occupé qu’il est à maîtriser la moto dans l’espoir d’éviter une chute programmée. Finalement, peut-être aussi parce que je me retrouve bien souvent “à la rue”, surpris par la topographie et la difficulté du parcours.

le lac de roseland

le cormet d'arèche

le cormet d'arèche

On file maintenant en direction de Beaufort. Notre route alterne entre des portions goudronnées et d’autres… qui le sont moins. Une jolie piste nous amène à Bourg-St-Maurice. Sous la station des Arcs, nous trouvons refuge dans une superbe prairie. Les tentes sont vite montées, le foyer construit en quelques minutes où un magnifique filet de biche vient combler notre appétit.

bivouac au dessus de bourg st maurice

Nous poursuivons en direction de l’Italie, mais parfois une trace sur un gps est beaucoup plus facile à suivre que sur le terrain et nous allons en faire la cruelle expérience. On commence par suivre la D119 jusqu’à une première bifurcation. On trace à gauche sur une route non revêtue. On est venu pour ça, non? Puis s’en suis une nouvelle bifurcation. Au choix: une route à plat ou une autre qui monte… comme celle indiquée par Germaine (mon GPS). Et hop, ce sera à droite!

Peu confiant, on attaque une trajectoire qui s’avère être bien raide et caillasseuse. On se retrouve rapidement au milieu de ce qui devrait être en hivers des pistes de ski!! Canons à neige, filets de sécurité bordent notre itinéraire. Un brin de conscience nous traverse l’esprit et finalement nous nous arrêtons pour consulter plus attentivement la carte. Pas de doute, cela nous mène nul part. Il nous faut redescendre. A ski, c’est plus simple! et là pour la première fois, on entreprend une descente d’une piste “rouge”. J’ai tout de même fini sur le “toit”. Oh!, juste une première fois…

moto bmw f800 gs au sol

Pas grand chose à raconter pour la suite de la journée. Je ne suis pas assez bon romancier pour vous décrire la folle descente des pistes de ski, ni la splendide piste qui longe le lac du Mont Cenis.

du coté du grand paradis

Sur la montée au col de Finestre, on trouve notre place pour nuit. Une fois de plus, le repas du soir fut d’anthologie.

bivouc sur la montée au col de finestre

La route de l’Assietta a été construite en 1800 à des fins militaires et les ruines de plusieurs forts sont encore visibles. Aujourd’hui, elle est traversée par les bergers pour arriver aux alpages mais elle est surtout utilisée à des fins touristiques. Depuis le premier col, la piste nous emmène de cols en cols et de sommets en sommets pendant 27 km en longeant les crêtes. Il n’y a pas un arbre en vue sur la première partie du parcours qui est totalement désertique à cette altitude. Les prairies jaunies par la sécheresse de l’été alternent avec les cailloux. Le tout lui confère une douceur automnale.

la piste de l'assietta

La piste court sur le flanc de la montagne et le vent froid est toujours omniprésent en cette fin de mois d’août. Les cols ne manquent pas sur ce parcours, mais l’Assietta se fait attendre dans ce décors de plus en plus minéral. La piste monte jusqu’à atteindre d’anciens forts militaires avec quelques plaques commémoratives et monuments. Sur la route, deux croix marquent un joli point de vue grandiose à 360 degrés. Il faut redescendre un peu avant d’atteindre le col dont la route porte le nom. Le panneau qui en marque l’emplacement est couvert d’autocollants. Ensuite, le décors change du tout au tout. Des précipices prennent la place des pentes régulières et la piste sert même de lit à quelques petits ruisseaux.

la piste de l'assietta

Un détour par Bardonecchia, nous conduit tout naturellement vers le col du Sommeiller. Une toute petite route nous emmène à Rochemolles depuis Bardonecchia. C’est ici que le bitume prend fin et que la piste débute. La première partie jusqu’aux chalets est très facile. On longe le lac du barrage puis la rivière en sous-bois sur un chemin plus glissant. Les arbres laissent la place aux prairies aux pieds d’impressionnantes barres rocheuses.

la cascade de rochemolles

vue lors de la montee au col du sommeiller

Il n’y a aucune difficulté jusqu’au refuge de Scarfiotti. C’est devant ces falaises que les difficultés commencent. Le panneau le stipule sans ambiguïté : route de montagne non entretenue à vos risques et périls.

La route est un enchainement d’épingles très serrées pour gravir ces barres. Du haut de la falaise, le spectacle est splendide et vaut bien une petite pause avant de franchir une vaste vallée par un chemin de plus en plus accidenté. Quelques virages supplémentaires nous élèvent encore un peu à la rencontre des premiers névés, pour finalement déboucher sur une seconde vallée herbeuse.

lors de la montee au col du sommeiller

La suite s’avère plus technique. Les pierres sont de plus en plus grosses et nombreuses sur la piste. Sa montée n’en finit pas et d’innombrables cailloux roulent sans cesse sous les roues. C’est avec des bras bien “secoués” que nous arrivons au col.

col du sommeiller

le lac du col du sommeiller

Le col du Sommeiller passe un peu au-delà des 3000 mètres, mais il est très différent des autres pour la simple raison que côté français, la route n’est plus là. La descente se fera donc obligatoirement par la même piste. La gorge sèche, nous nous arrêtons au refuge Scarfiotti. Nous avons bien mérité une bière bien fraiche. A vrai dire… quelques bières…

C’est sur la descente, à l’entrée de la forêt que nous établissons notre camp pour la nuit.

bivouac sur la montee au col du sommeiller

La journée suivante sera mémorable, d’anthologie. Aucune photo, rien… mais tout est là, dans nos têtes, nos bras, notre corps. Tout au long de la journée, une émotion alternant entre l’envie de la découverte et la crainte de ce que nous allions découvrir.

Il nous faut tout d’abord rejoindre la ville de Perosa Argentina. Puis le village de Ruata, par le colle Lazzarà. La vue sur les montagnes que nous apercevons au détour d’un chemin de terre, leurs flancs vierges de toute trace humaine nous tendent les bras. Nous savons qu’elles seront les prochaines étapes de notre trajet. Le plaisir de croiser les nombreux troupeaux de moutons qui paissent en toute liberté, ou celui de jouer des gaz à chaque tournant nous procurent un sentiment de liberté. Nous nous contentons de rouler, et de jouir de l’instant présent.

Nous traversons Torre Pellice, Rorà et filons en direction de Rucas. La piste est humide, parfois herbeuse. Des restes d’éboulement nous avertissent que nous sommes désormais vraiment dans les montagnes. La moto est soumise à rude épreuve. Elle saute ou se cabre mais elle accepte toujours la contrainte que nous lui imposons. Jamais de refus d’obstacle, dans un ronronnement rauque elle se joue des pièges que nous rencontrons. Peu avant Rucas, la piste traverse une carrière. La trace est parsemée de pierre. Une descente à forte déclivité nous conduit vers une montée tout aussi abrupte. Tenter de mettre pied à terre en plein milieu d’une montée à forte inclinaison sont les ingrédients parfaits d’une chute programmée. En face, trois 4×4 arrivent. Ils tanguent tel des canots ballotés par la houle. Nous adaptons notre vitesse pour les croiser à l’endroit le plus aisé. N’osant pas lâcher une main, nous leur adressons un regard furtif, les chauffeurs nous répondent d’un franc salut de la main.

Rucas, une station de sports d’hivers!! un virage en épingle et une piste qui s’enfonce sous un épais feuillage. La section entre Rorà et Rucas m’avait conduit largement au delà de ma zone de confort. C’était néanmoins maîtrisable… mais là, on est… comment dire… au-delà de mes “possibles”. La piste poussiéreuse, parsemée de cailloux, tous plus gros les uns que les autres, plus instables les uns sur les autres, descend fortement. Une première épingle annonce une deuxième. Et là, c’est le refus d’obstacle, je me couche mollement. Mais il faut continuer, remonter sur la machine. Un retour en arrière nous semble improbable, alors on poursuit… Vingt mètres plus loin, comme pour nous en donner encore un peu plus, les cailloux se transforment en parpins qu’il faut franchir. Je me souviens de ces gouttes de sueurs qui sortent de mon casque, alors que la température extérieur est de treize degrés. On descend centimètre par centimètre, les pieds en appuis sur les blocs rocheux en laissant doucement la moto avancer.

Finalement on choisit de sortir de cet “enfer” au plus vite pour rejoindre Barge, puis Sampeyre où nous prenons pour la première fois, une chambre  dans un hôtel. Et c’est là que je me rend compte que pris par les évènements du jour, je n’ai pas pensé une seconde à faire une photo ou un bout de film…

La nuit fut réparatrice et on file vers Demonte en passant par le colle d’Esischie.

statue au colle sampeyre

Un itinéraire que nous connaissons bien tout les deux pour l’avoir déjà fait, il y a quelques années ( Jeux de pistes ).

statue de marco pantani

Nous enchainons sur Valdieri et Vermante et rejoignons la France. Une journée sympathique, majoritairement sur routes goudronnées. Sur la montée à Valdieri, nous pouvons “lâcher les chevaux”, ça fait aussi plaisir.

On renoue avec nos anciennes habitudes. On trouve un super coin sous les pinèdes. L’orage menace mais finalement, il nous aura épargné. Et pour ne pas changer nos habitudes, on s’est “tassé la cloche” pour le repas du soir.

bivouac proche de sospel

le village de piene haute

On lève le camp sous la surveillance lointaine de deux gros patous. Dès qu’on s’approche d’eux, ils se font clairement menaçants. C’est donc plein gaz que nous leur passons sous le nez. Les crampons crissent sur la piste bien sèche, et je vois dans mon rétroviseur, Didier disparaître dans un nuage de poussière. Hormis ce petit épisode, on rejoint Perpignan au plus vite.

Les alizés de la Méditerranée nous appellent. Il vente fort ce matin. La chaîne des Pyrénées se dresse à l’horizon. L’air est frais, vivifiant et la lumière d’une clarté remarquable. Dès les premiers kilomètres, les paysages environnants sont particulièrement enchanteurs. La pluie de la veille a cessé, laissant apparaître le haut des cimes enneigées.

les pyrenees enneignees

A quelques encablures du lac de Pantà de Boadella, où l’on “jardine” un peu pour trouver une issue favorable au tour du lac que nous envisageons, nous pénétrons dans la réserve de Bassegoda. A notre arrivée, l’entrée du parc est défendue par une chaîne et son gardien. Ce dernier nous explique dans un français plutôt correcte que nous pourrons y entrer seulement à partir de 19h00.

C’est décidé, on prépare notre repas à l’entrée du parc et nous roulerons plus tard. Ce soir, il n’y a donc pas de feu pour les grillades. Une soupe chaude fait merveille et nous met en forme pour la suite.

Une piste très plaisante pénètre dans le sous-bois et longe la Muga pour aller grimper, traverser, descendre le long de nombreux vallons. L’étape s’achève à la hauteur de la chapelle Sant Julià de Ribelles, magnifique édifice religieux de l’époque romane.

chapelle sant julià de ribelles

chapelle sant julià de ribelles

Nous installons notre camp alors que la nuit tombe et que l’orage se fait de plus en plus menaçant.

ciel orageux

Nous mettons le cap sur Organyà. Mais avant d’y arriver, nous nous sommes trouvés dans l’obligation, une nouvelle fois, de “mettre” nos engins dans des coins pas possibles. Chemins en cul de sac ou sous-bois bien boueux ou pâturages crottés, on a fait l’impasse sur rien. Finalement, on est revenu à la raison en empruntant une belle route au revêtement tout comme il faut. Enfin, ça c’était sur la carte. Parce qu’en réalité, l’équipe des travaux publics du coin avait décidé ce jour là de recouvrir toute la route d’un bon cinq centimètres de gravier. Ça surprend au début, nous qui pensions nous la faire “tranquille”.  C’est donc, tout en douceur que nous arrivons à l’hôtel “Dom” où nous sommes superbement accueillis. Le repas du soir se termine arrosé d’un verre d’alcool d’orange, un de fenouil et d’un troisième dont je suis incapable de me rappeler l’arôme… Le tout offert par la patronne. J’y retournerai, c’est sûr 😉

chemin de campagne

Au matin, nous prenons la direction d’Andorre-la-Vieille pour y découvrir une ville malodorante, puante même où s’entassent moult garages, stations services, magasins de toutes sortes… A éviter! Nous avons néanmoins profité pour changer le pneu arrière rincé de la moto de Didier. On n’ira tout de même pas jusque là pour changer un pneu…

changement de pneu

vers les riglos

 

 

Peu convaincu par l’urbanisme de la principauté d’Andorre, nous filons vers Bagnères-de-Luchon. Les Pyrénées ont ceci d’extraordinaire, c’est que nous pouvons facilement passer d’un versant à un autre ou d’une frontière à l’autre. L’Espagne nous a convaincu, nous enquillons sur Escalona, Jaca et La Penas de Riglos.

Tout le village de La Penas de Riglos est submergé par la grandeur et la présence de ces imposants murs de conglomérat qui forment les fameux mallos, sculptés sur des millions d’années et disponibles aujourd’hui pour le plaisir des curieux, des amateurs de nature et de sport, en particulier l’escalade. Véritable portail des Pyrénées, ces hautes tours de conglomérat offrent de superbes envolées, bien souvent au-delà de la verticale.  

De plus, ces mallos ont aussi la vertu d’être le siège de l’une des colonies de vautours fauves les plus importantes d’Europe, de sorte que ceux qui s’intéressent à l’observation des oiseaux ne doivent surtout pas manquer ce coin. Et c’est avec une certaine envie que je regarde les quelques grimpeurs évoluer sur cette magnifique falaise. A faire à suivre!

 

 

les mallos de riglos

Nous quittons ces grands pains de sucre couleur ocre-rouge pour faire un nouveau saut de puce en direction de la France. Nous prenons la direction du col de la Pierre Saint-Martin. Nous nous enfilons dans une gorge profonde bordée de hautes falaises calcaire. Nous évoluons sur une portion bitumée et viroleuse à souhait dans un univers minéral. C’est incroyable que des personnes puissent vivre ici tant la nature est sauvage, composée essentiellement de végétation sèche. Nos circonvolutions nous amènent tout naturellement vers le sommet du col où s’éparpillent les moutons à notre passage. Nous croisons des troupeaux de pottoks qui nous observent d’un air méfiant, tandis que les vaches, nous obligent patiemment à attendre qu’elles veuillent bien nous laisser le passage au gré de leur recherche d’herbe fraîche. Quelques randonneurs courageux nous répondent avec un sourire à nos salutations, quand nous les croisons sur un ralenti respectueux.

Le col franchi, le relief s’assagit peu à peu laissant sa place à des pentes plus douces. L’ambiance est bien différente de celle des Alpes. Point d’univers minéral ici. La végétation occupe une majeure partie du territoire. Tout est vert autour de nous. Les feuillus ont  remplacé les épineux.

Tt
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Tt
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Nous quittons les Pyrénées pour entreprendre une longue diagonale en direction de la Suisse. Le long de la route, nous croisons des pèlerins qui s’en vont vers Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est pour beaucoup l’expérience spirituelle de toute une vie. Mais le chemin de Compostelle, c’est aussi, pour certains marcheurs, un simple défi, une aventure sportive et touristique dénuée de signification spirituelle. C’est également une vaste affaire commerciale permettant un certains villages de survivre…

brume matinale

Nous prendrons notre temps pour rentrer. Souhaitant prolonger indéfiniment le bonheur de rouler, la joie de la découvert autant que du plaisir des bivouacs.

bivouac

bivouac

bivouac

2 commentaires sur “Alpitrail ou des Alpes aux Pyrénées”

  1. Peut être moins “exotique” que la route du Pamir ou les plateaux Mongols, mais quel beau road trip ou plus exactement off road trip. Toujours aussi bien raconté et imagé, à l’exception des passages les plus “pointus”, ce que je comprends aisément 😉
    Nous aurions presque pu se croiser, pas sur les pistes ou alors une toute facile, genre plateau d’Emparis (vendredi 11/09), mais dans un garage à Andorre la Vieille, où j’ai aussi changé mon pneu arrière, le 18 septembre exactement.

    1. Hello PEPE, merci pour tes messages qui me font toujours énormément plaisir. Effectivement, c’était moins exotique que le Pamir, mais ça demandait tout de même un certain “engagement”. L’expérience est à poursuivre.
      Tu l’as compris, le Pamir va devoir encore attendre pour qu’on puisse y mettre nos roues, mais le projet est toujours là…
      J’ai vu que tu étais également dans les Pyrénées en septembre… va sérieusement falloir penser à partager une mousse ensemble 😉

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