Aller au contenu
  • Image accueil A
  • Image accueil B
  • Image accueil C

Rodage en Savoie en 11 cols

  • par

Et c’est parti pour notre première balade. Oh! rien de bien extraordinaire puisqu’Ebona est encore en rodage. Il me faut calculer pour ne pas faire trop de kilomètres et garder la marge suffisante pour me rendre encore au garage pour faire le service des 1000km.

Ce sera une petite virée en Savoie. Juste pour voir, juste pour sentir… Je roule tranquille pour ne pas dire “pépère”. Je profite de ce paysage automnale que m’offre la nature créatrice de couleurs chaudes.

 Quelle bonne idée j’ai eue que de traverser la ville de Genève pendant les heures de pointe. A vrai dire, c’était une erreur de programmation de Germaine mon GPS. Une fois sur les “rails”, je suis le court du Rhône sur quelques kilomètres avant de prendre la direction du lac du Bourget, terme de la journée. 

15/10/25-26 560 km

Au matin, une brume épaisse recouvre les alentours. Tout est humide, mouillé comme s’il avait plu. Rapidement je prends de la hauteur en passant par le Col du Chat, histoire de sortir de cette purée de poids.

A mesure que je monte, le brouillard disparaît et fait place à un décors de rêve. Puis, je quitte le bord du lac pour suivre la D54 menant au Col du Sapeney. Un petit dernier encore, avec le Col Clergeon, puis je quitte la Savoie pour… la Haute Savoie.

Le soleil, jouant à cache-cache, tantôt avec le brouillard tantôt avec le feuillage, donne à cette journée un caractère plus qu’automnal. N’oublions pas qu’halloween n’est pas loin et je ne serais pas étonné de voir surgir une créature d’un autre temps.

 La montée au Col d’Ajon me permet de sortir une nouvelle fois des nimbes recouvrant la plaine.

Devant moi trône le Mont Blanc. Même de loin, il reste imposant.

La route goudronnée se transforme en route caillouteuse. Ce qui me permet de “sentir” Epona sur un autre revêtement. Les sensations sont bonnes, même si elle n’est pas “chaussée” de ses meilleurs atouts.

Je rejoins la D 308 pour me rendre au Col Ramaz. Quelques kilomètres avant ce dernier, un panneau jaune annonce qu’il est fermé!! Etrange… n’ayant pas de carte, je me vois mal éviter ce col et néanmoins poursuivre sur le Col d’Ecrénaz. Alors, je poursuis ma route en me disant bien: “on avisera le moment venu”.

Je croise un motard qui me montre un “non” catégorique de la main. Le doute s’installe! Quelques mètres plus loin une barrière barre littéralement la route. Il n’y a plus de doute! Quoique…

Sur la gauche une bande de terre autorise un passage furtif. Je poursuis donc… Arrivé au Col Ramaz, c’est un immense chantier qui s’ouvre devant moi. Pelles mécaniques, camions et autres engins s’activent devant moi. Doit bien y avoir une petite place pour moi. Et si les camions passent Epona surpasse. C’est la devise du moment…

Plus loin, c’est au Col de Corbier que je me retrouve arrêté par une barrière infranchissable. Des ouvriers m’informent que je me trouve à moins d’un kilomètre du col et qu’il est impossible de passer. Je me montre plus que perplexe jusqu’au moment ou l’un d’entre eux me souffle: “y a bien un moyen, mais c’est pour les quads et pas pour les motos”. C’est comme un rayon de soleil, ça réchauffe le cœur. Je n’avais aucune envie d’atteindre le Pas de Morgins en passant par Thonon. Trois minutes plus tard et trois bisses franchis, je descends tranquillement en direction du Val d’Abondance.

Peu avant le retour à la maison, les 1000km sont franchis. Il est temps de faire le premier service. Ebona n’est plus en mode rodage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*