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Un jour de chance sur la D1090

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L’idée était toute simple, puisqu’il s’agissait de se retrouver sur un week-end en réalisant deux petites étapes, histoire de pouvoir apprécier à sa juste valeur les paysages se déclinant dans leurs teintes automnales. Dans les faits, il en fut tout autre…

 

 

 

 

15/26-27/09 616 km

On quitte le Valais pas trop tôt. Les températures matinales sont fraiches en cette saison et Briançon n’est finalement pas très loin. Direction Chamonix, puis le col des Aravis pour suivre “la piste de la soif” où si nous nous débrouillons bien, nous pourrons prendre l’apéro sur une terrasse face au Mont Blanc.

Nous cherchons un coin sympa où nous restaurer. Notre chasseur, en fin connaisseur, nous propose un petit établissement fort sympa tout proche d’Ugine.

On prend notre temps. Finalement on est pas pressé. Un bon repas, un café … “faut tout de même qu’on y aille”.

On va passer par le col du Glandon. Col que nous n’avions pu franchir lors de notre dernier passage en mai… trop de neige qu’il disait!!

Le blanc “hivernal” s’est transformé en rouge automnal. Et malgré l’heure tardive, – parce qu’on est toujours pas pressé – , la température ambiante est plutôt douce.

On “embraye” tranquillement pour Briançon, but de notre journée. Seulement voilà, une fois arrivé en bas du col, nous nous “cassons” le nez devant un panneau “déviation”!! C’est quoi ce truc qui nous fait tourner à droite alors que le col du Lautaret est à gauche!!!

Pour cause d’un éboulement, nous devons d’abord rejoindre Gap avant de remonter sur Briançon. 100 km de plus… Pour une courte étape à faire “tranquillou” … je ne sais que dire, mais j’ai connu plus court. Comme quoi, faut savoir s’adapter… Arrivé à la nuit tombante nous n’avions pas réservé d’hôtel. On a tout de même réussi à trouver la dernière chambre disponible dans le seul hôtel que je connaissais. Ca, c’est de la chance!

“Demain, c’est un autre jour”, tout au moins c’est ce que nous nous sommes dit en nous couchant.

Dimanche matin, on quitte Briançon pour un petit déjeuner sur la route. C’est un départ “retranquillou” puisque nous rentrons en passant par le col du Galibier dont nous avons la certitude qu’il soit ouvert et en principe, je dis bien en principe, il ne devrait pas y avoir de problème dans l’itinéraire prévu.

La montée au Col du Galibier est magnifique en cette saison. On pourrait se croire traversant les plaines de la Mongolie.

La Meije est toujours là, magnifique. Va bien falloir, un jour, que je troque mais botte pour mes “tricounis”. Y a comme un appel qui crie en moi. A la place de tenir fermement la corde, c’est la poignée des gaz que j’enserre.

La fraicheur matinale s’envole dans des vapeurs légères et donne à tout ce paysage une atmosphère de profonde sérénité.

L’accès au col est fermé. Nous passerons par le tunnel. Nous voici dans la vallée de la Maurienne.

Arrivé à Bourg-St-Maurice, nous nous mettons à la recherche d’un commerce pouvant nous proposer de quoi faire un super pique-nique. Nos emplettes faites, nous poursuivons notre route en direction du Col du Petit-St-Bernard pour, profitant du soleil, le déguster en toute tranquillité. Sauf que voilà, un peu avant La Rosière, un jeune “chien fou” a décidé de ne pas respecter une perte de priorité. Au dernier moment, je l’ai juste vu déboucher en trombe et puis…. plus rien.

Je me suis relevé fou de colère, mais le pauvre jeune homme était plus choqué que moi… ça m’a calmé. Résultat de l’embardée: Les valises alu se sont faites arrachées, la moto s’est retrouvée là?, nous aussi. La “Grosse Bertha”, ma moto donc, est morte: fourche pliée, roue voilée, pinces de freins hs.

L’assurance va me racheter l’épave, mais il va me falloir en rajouter un bout pour m’en repayer une nouvelle. C’était une GS “Tripleblack” de 2011, R.I.P la GS.
Dans l’aventure beaucoup de chance. Charlotte a 3 fissures sur les apophyses transversales et moi… RIEN.

 

 

 

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