Aller au contenu
  • Image accueil A
  • Image accueil B
  • Image accueil C

Giger en Gruyères

  • par

L’hiver n’a pas été bien rude cette année. Bertha n’est donc pas restée longtemps au garage et régulièrement, elle a un peu pointé le bout de son nez pour de petites excursions dans les environs. Ce week-end de mi-mars s’annonce clément et c’est l’occasion rêvée pour faire une courte visite à Giger.

Hans Ruedi Giger vit en quelque part en Gruyères. Nous partons à sa recherche. Germaine nous propose un petit itinéraire en passant par le col des Mosses et descente en suivant la route de l’Intyamon. En général les routes sont sèches bien qu’il faille faire attention aux revers ainsi qu’au versant nord. Deux plaques de neige sont traversées et permettant à Charlotte de fortifier ses muscles fessiers… angoisse quand tu nous tiens!

Gruyères occupe une position remarquable sur un éperon rocheux qui domine la vallée de la Sarine. Ville de marché en 1195, elle s’et développée sous le comte Rodolphe Ier de Gruyères non loin d’une nécropole romaine du IIIe siècle situées à Epagny (Frigourg). La ville s’articule alors autour de son château et d’un bourg. Elle n’est pas seulement connue pour sa bourgade moyenâgeuse, sa crème double accompagnée de meringues et de fruits rouges ou sa fondue moitié-moitié, mais également grâce aux œuvres de Giger.

Né en 1940, plasticien, graphiste, illustrateur, sculpteur et designer suisse. Hans Ruedi Giger se passionne très jeune pour la création fantastique et surréaliste. Ses étranges visions fantasmagoriques et cauchemardesques, mêlant l’organique et la mécanique seront nommées par lui-même la biomécanique.

Quel étrange spectacle que de voir se mélanger des œuvres mutantes aux solides constructions féodales.

      

L’heure avançant, nous devons poursuivre notre route. Direction le Jaunpass, Gstaad, le col du Pillon et descente sur la plaine du Rhône. Singulier plaisir que de rouler dans cette période d’entre-saison. Tantôt des effluves printanières viennent chatouiller nos narines, parfois se sont des murs de neige qui guident notre route. Dans tous les cas, le plaisir est là et c’est l’essentiel !

Étiquettes:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*