L’idée est d’aller écouter le groupe rock mythique britannique “MUSE” à Bienne. Pour joindre l'”utile” à l’agréable, un concert couplé avec une jolie balade dans nos Franches-Montagnes, qui dit mieux? Au final, on aura eu que l’agréable, puisque Muse se produisait seulement le soir dès 21h00 et que nous devions faire encore plus de deux heures de route pour rejoindre notre hôtel, quelque part à Saint-Hypollite. Plus de 30000 fans qui avaient su lire l’horaire, ça fait tout de même du monde…
15/6/6-7 635km
Le Jura c’est magnifique. C’est vallonné, vert, plein de petites routes, peu de circulation et y a vraiment moyen de s’aMUSEr.
Laissant donc le bal MUSEtte à Bienne, on file prendre un peu de hauteur en direction du col de Grenchenberg. On privilégie les routes de campagnes ou les routes forestières. Ce n’est pas trop difficile, il y en a des quantités par ici. Même le MUSEau dans les étoiles, on se “casse” obligatoirement le caMUSE sur une petite « artère » jurassienne bordée de champs, de fleurs, de forêts, de bois, de rivières.
On poursuit notre route par le col de Binzberg et celui des Ecorcheresses (il a bien dû s’aMUSEr celui qui a iventé ce nom). Les Franches-Montagnes, c’est aussi le pays des cheveaux et peu d’entre eux sont munis de leur MUSErolle.
Après le col du Montbautier, on file sur Biaufond où le Doubs semble s’être arrêté, faisant place à une étendue d’eau propice aux échassiers de toutes plumes.
Ne souhaitant pas effaroucher cette gente aillée en jouant de la corneMUSE, nous poursuivons notre route vers le col de la Grande Joux. Nous rencontrons de nombreuses fermes qui témoignent d’une vie rurale encore bien active.
Le cachet particulier de la campagne romande réside dans ces maisons paysannes d’architecture si séduisante. Ce sont des constructions massives en pierre. Leur simplicité et leur conception pratique empreintes de noblesse exhalent un charme auquel on ne peut se soustraire. La maison paysanne est toujours une construction qui doit remplir plusieurs fonctions. Elle contient locaux d’habitation et de travail, grange et étables. Les dimensions et la distribution de ces locaux sont le fruit d’une expérience séculaire. Elle témoigne également de la rudesse de vie des paysans qui ne devaient pas tous les jours défaire le MUSElet des bouteilles de mousseux.
Sans doute aurions-nous encore MUSé longtemps dans ces chemins de traverse si l’orage au loin ne s’était pas fait menaçant.
Des successions de bocage font place à de multiples champs colorés inspirant la MUSE Terpsichore pleine de grâce et envoutée par les glèbes pastoraux.
Avant de me faire totalement MUSEler, je vais clore ce reportage.