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La route des grandes Alpes

La route des grandes alpes sera notre fil rouge, sans pour autant savoir si nous la suivrons ou non. Chaque matin, nous définissons ensemble notre objectif et nous verrons bien où finalement nous irons.

Pour l’instant, direction Briançon! Le col de la Forclaz et celui des Grands Montet sont vite avalés. En prévision du prochain tour de France, le revêtement routier est remis à neuf. C’est un plaisir de rouler dans ces conditions.

1344km                        16/7/1-5

La montée sur notre troisième col, le Col de la Madeleine, est toujours un plaisir. Les virolos du départ font place à une longue traversée sur route étroite à travers une forêt de feuillus. Puis, tout s’ouvre… des pâturages annoncent l’arrivée au col.

Une semaine de plaisir avec Zach le Bienheureux.

 

Pour le quatrième col, celui du Télégraphe, il est “encombré” de vélos. Il y en a partout et pas toujours à leur place. La route est à tout le monde est aujourd’hui, un peu plus aux vélos.

Il y a quelque chose d’étrange dans ces toilettes. Non seulement de mauvaises odeurs, mais encore de mauvaises ondes…

Le col du Galibier sera le cinquième de la journée avant d’enfourcher pour la descente sur le col du Lautaret qui sera le sixième et dernier de cette première journée.

On poursuit en direction de la mer. Le septième, le col d’Izoard reste une perle et à chaque fois c’est la même émotion lorsque je m’y rends. Ce monde minéral me fascine.

Zach scrute le ciel… contemplatif ou peur de l’orage?

Notre périple se poursuit vers le sud par le col de Vars

Zach scrute le ciel… contemplatif ou peur de l’orage?

” – Dis, y a un problème!”

” – A wouhai, quel genre?”

” – On a oublié de refermer le cadenas!”

” – Pas grave, je vais m’arrêter”

” – Non mais on a un vrai problèmeuuu…, il a fondu!!!”

Comment ne pas mouiller la mèche? “incroyable”. Le look, je vous dis, le look.

La caserne de Restefond, totalement abandonnée et ouverte à tous vents, se situe à 2558 mètres et précède le col éponyme, notre neuvième.

Zach scrute le ciel… contemplatif ou peur de l’orage?

Le col de la Bonette est tout là haut et nous réserve une vue imprenable.

Il existe une controverse sur le fait que la route de la Bonette soit, comme il est indiqué au pied du col, la plus haute d’Europe. Le col de la Bonette culmine à 2 715 m, il existe donc trois cols routiers alpins dont les altitudes sont supérieures à celui-ci : les cols de l’Iseran (2 764 m), du Stelvio (2 757 m) et Agnel (2 744 m).

A Saint-Etienne-de-Tinéé, on profite du pause pour se désaltérer et làààà Zach, c’est bon… il pleut…

Zach scrute le ciel… contemplatif, il fait à nouveau beau…

Peu après notre onzième col, celui de Turini, au sortir d’un virage, nous voyons soudain l’horizon, fermé jusque-là par les hautes parois de pierre des gorges de la Bévéra, s’entrouvrir sur une apparition surprenante : Notre-Dame de la Menour, sur son éperon rocheux.

Et hop, Menton nous accueille avec son lot de baigneurs, l’odeur de la crème à bronzer, les rues encombrées par la circulation et les badauds. L’atmosphère y est pesante, tout comme la chaleur et nous décidons rapidement de reprendre un peu d’altitude.

Nous remontons les gorges du Cians qui sur plus de 20 kilomètres d’un parcours acrobatique, se faufile à travers des clues profondes et étroites. Les immenses parois taillées dans le schiste rouge sang offrent un spectaculaire témoignage de l’intense activité volcanique de l’Estérel au cours de l’ère primaire.

Nous quittons le rouge pour le vert et le col de la Cayolle avant de rejoindre Barcelonnette.

Le col de Larche nous mène vers l’Italie. C’est notre douzième col. C’est une journée particulière puisque nous ne fréquenterons que de toutes petites routes aux contours bien sinueux. Dès le village italien de Demonte nous prenons la tangente pour une route improbable qui nous conduit tout droit au

Une stèle en hommage à Marco Pantani décédé en mars 2004 corrobore le sinistre nom du col. Le parcours sportif de cet athlète de au niveau est intéressant. Aujourd’hui, si l’on est certain de l’implication de la Camorra dans le contrôle anti-dopage au Giro de 1999, des doutes planent encore quant aux conditions exacts du décès du champion.

Le treizième et quatorzième cols de notre périple sont le “colle del Vallonetto” et le “colle d’Esischie”.

Peu après Ponte Marmora, Zach nous en fait une… Couché à même la route, il fait le mort. Est-ce le col de ce matin qui l’inspire? Toujours est-il que son intension profonde et de s’étendre et de se reposer un peu.

Passe une voiture en trombe. Coup de frein et marche arrière. Une brave dame affolée, persuadée de la mort prochaine du jeune homme m’aborde fébrilement en me décrivant la pire des catastrophes imaginables ou plutôt inimaginables pour moi… l’accident. Je tente de rassurer la brave dame et Zach se lève immédiatement attestant de sa joie de vivre. A moitié rassurée, elle reprend sa route tandis que nous dirigeons vers le colle di Sampeyre.

Le col de l’Izoard nous ramènera finalement sur Briançon où nous y avons passé notre première nuit.

Pour terminer cette balade des cols, nous empruntons le col du Montgenèvre pour nous rendre une nouvelle fois en Italie. Puis, le dix-septième de la série, le col du Mont Cenis nous amène tout naturellement vers l’Iseran.

Finalement, les cols du Petit et Grand St-Bernard nous permettent de rejoindre la Suisse en parachevant cette balade par deux ascensions magnifiques.

Au delà du plaisir de suivre un itinéraire mythique, d’entreprendre les plus beaux cols des Alpes et ainsi d’en franchir une vingtaine, la joie et encore plus grande de pouvoir réaliser la route des grandes alpes avec l’un de ses enfants.

2 commentaires sur “La route des grandes Alpes”

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