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Les joyaux de Lombardie

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… ou une visite par les lacs Majeur, de Lugano, de Come et de Varese

 

 

 

               15-16/05/15                                                                     673km

Qui veut aller en Lombardie doit immanquablement emprunter le col du Simplon. Sauf s’il veut jouer au spéléologue et visiter le long tube odorant du tunnel du Grand Saint-Bernard.

Peu avant Domodossola, nous bifurquons à gauche pour entrer dans la vallée aux cent virages. La SS631 nous mènera directement à Cannobio en nous permettant, non pas de faire cent virages mais bien deux cents.

A tout bien regarder, pas sûr que le pont soit fréquentable.

Même si la route est tortueuse, finalement n’est ce pas ce que nous recherchons, nous les avalerons tous.

Les bords du Lac Majeur rejoint, c’est alors une longue prossession qui s’ensuit où chacun suit à la queue leu leu son voisin. Même si en moto il est plus aisé de dépasser, cela ne se fait pas toujours sans risque.

Il est donc urgent de reprendre les chemins de traverse et de suite après Magadino on s’échappe en prenant de la hauteur jusqu’à l’Alpe di Neggia.

Une autre bonne suprise fut le Monte Sighignola. Situé à la frontière entre l’Italie et la Suisse, dressé en arrière-plan du village d’Arogno, presque en surplomb sur le lac de Lugano, le Mont Sighignola est facilement atteignable depuis Lanzo d’Intelvi grâce à une route carrossable en lacets.

La vue y est magnigique et au loin se détache le massif du Mont Rose et celui des Mischabels.

Puis descente sur Menaggio où nous profiterons d’une partie de l’après-midi et y passerons la nuit.

Le lendemain, nous avions prévu de rejoindre Varenna en prenant le bac. Comme nous nous sommes levés un peu tôt, il fut vite admis que nous ferions le tour du lac.

A la sortie de Lecco, nous prendrons la SP44 histoire d’aller visiter “l’autre branche” du lac de Come. Tous les cyclistes italiens avaient dû se donner rendez-vous ici. Ils étaient en “terrain conquis” et faisaient fi des plus élémentaires règles de sécurité. Quelle surprise, que de se retrouver, à la sortie d’une courbe serrée, face à un peloton roulant en sens inverse et occupant la totalité de la route. Moralité de l’histoire: c’est pas toujours le plus “gros” qui gagne. Là, tu attrapes les freins et tu envoies un juron sous le casque.

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