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Parpaillon et Assiettta

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Les routes de Parpaillon et de l’Assietta, deux routes mythiques qui chantent à mes oreilles. J’ai beaucoup lu à leur propos. Les forums, divers revues spécialisées toutes parlent comme étant parmi les plus belles pistes que l’on puisse faire.
C’est décidé, j’y vais! Seulement, c’est loin le Parpaillon…, enfin tout dépend d’où l’on part. En suivant l'”autobeurk” c’est toujours aussi loin, mais pas intéressant du tout. Un rapide coup d’oeil sur la carte et me voilà parti pour faire un max de cols. Ce qui rendra le trip bien plus intéressant.

Vendredi fin d’après-midi, je sors du taf un peu à la bourre. J’ai prévu de rejoindre Briançon avant la nuit. J’enfourche « la belle » et gaz, direction la France par le col de la Forclaz et le col des Grands Montets. Après 30 km, je m’arrête pour faire le plein. Histoire de pouvoir rouler tranquille pendant un moment, si possible jusqu’à Briançon. C’est à ce moment que je me rends compte qu’il manque la plaque d’immatriculation. Retour « at home » et re-départ. C’est pas comme cela que je vais gagner du temps, mais le mal est fait.

 

15/08/28-29-30

Samedi matin, je quitte Briançon de bonne heure. Dans un premier temps, je prends la direction de Guillestre pour par la suite faire l’ascension du col de Vars. La traversée de la station du Vars me rappelle tout ce que l’homme est capable de faire comme horreur pour défigurer un paysage. Heureusement, sa traversée ne me prend que quelques minutes et je découvre un décor splendide.


Le col de Vars marque la limite départementale entre les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Hautes-Provence. La végération y change radicalement. Dans la descente de la vallé de l’Ubaye jusqu’à La Condamine-Châtelard les sapins font place belle aux pins.

L’asphalte fait rapidement place à la terre battue sur laquelle le petit poucet aurait déposé des brouettes de cailloux de toutes formes et de toutes grandeurs.

Dans la montée, je n’ai croisé personne si ce n’est quelques marmottes téméraires qui me passent parfois devant la roue. Le paysage est magnifique, mais n’ayant pas une grande habitude de ce genre d’exercice, je suis obligé de m’arrêter pour me « rincer l’œil ». C’est vrai que c’est top. Un décor à couper le souffle et personne… juste comme j’aime

La route est sèche et ça monte super bien. La “grosse” se fait plaisir. Ca saute, trépigne, piaffe parfois, mais ça avance toujours.

Souvenir d’un autre temps… un reste d’alpage ou alors un reliquas de caserne.

La traversée du tunnel se fait sans problème particulier. J’ai d’abord pris l’option de rester au milieu. Mauvais calcul ! J’ai senti la roue arrière qui aurait bien aimé prendre la place de celle de devant. Je me suis réajusté dans la seconde même et l’ornière salvatrice, creusée par les 4X4, guide mon chemin jusqu’au retour de la lumière.

Avant de rejoindre Guillestre, on surplombe le lac de Serre-Ponçon.

La montée au col de l’Izoard est toujours aussi splendide. C’est un de mes cols préférés. Je ne puis me lasser de ce paysage minéral issu d’un autre temps. Petite pause dinatoire au refuge Napoléon et je file jusqu’à Champlas du Col, peu avant Sestriere.

Dimanche, levé tôt ! La route est longue et j’aimerai être chez moi en fin d’après-midi. Je n’aime pas être à la bourre et je doute que je puisse être seul sur la route en ce dimanche de beau temps.

Je traverse la station de Sestriere. Avec ses tours délabrées, ses terrains vaques – Je n’ose pas imaginer l’arrivée des clients dans les hôtels par forte pluie – Sestriere pourrait aisément figurer au patrimoine des horreurs.

De suite, je prends la direction du colle Basset

La nature reprend immédiatement ses droits. Et elle n’est pas ingrate. Si je ne m’étais pas raisonné, je crois bien que j’y serais encore. C’est trop beau le coin. A gauche, à droite, rien n’est à jeter. Les brumes matinales qui montent renforcent le contraste, les herbages ont pris une couleur d’automne. C’est troooop booooo.

Bon! Une fois les mirettes remplies de “bonheur”, il faut bien que je redescendre. Je ne dis pas que je l’ai fait avec plaisir, mais je m’y résigne. Passé le colle delle Finestre, je rejoins Sauze d’Oulx par la route en partie goudronnée et bien sinueuse.

Puis, je continue mon petit “délire” en passant par le col du Mont Cenis. Là, Germaine me fait une paranoïa dont elle en a le secret: la durée du trajet ne fait qu’augmenter bien que le tracé à suivre soit correct. Forcément, je n’ai pas vu de suite la feinte. Et me voici essorant la poignée des gaz jusqu’à Lanslevillard où je réalise le subterfuge. Du coup, je gagne 3 heures sur l’horaire, me voici calmé.

Je peux donc monter tranquillement le col de l’Iseran où je réalise que je m’y suis déjà “battu”, il y fort longtemps, armé d’une boussole et d’une carte à rechercher un petit col dans la tempête. C’était en hivers! Souvenirs, souvenirs…

Puis s’enchaîne la montée du Petit Saint-Bernard,

suivi de son grand frère…

Au final, un week-end génial, avec plus de 800km, une vingtaine de cols et la banane tout du long.

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