La crise du coronavirus a ébranlé le milieu touristique. Mes envies se sont retrouvées clouées au sol, à l’image de ces milliers d’avions qui n’ont plus pu lézarder le ciel en raison de la crise du coronavirus. Aujourd’hui, c’est tout le secteur du tourisme qui se réveille progressivement, certes encore un peu groggy, mais bien décidé à proposer aux touristes d’autres horizons que celui des murs de leur confinement.
La sensation extrême que procure le voyage peut paraître abstraite. Ce peut être perçu comme une futilité, loin des priorités existentielles. Et pourtant, je l’éprouve comme un besoin viscéral, une quête de liberté, un élément fondamental du “vivre”.
Denis s’est immédiatement montré ouvert à ma proposition de “partir”. Il ne nous restait plus qu’à “caler” les dates. Pour l’instant, la destination n’est pas importante… D’habitude, je prépare mes voyages. Je consulte les cartes, je me renseigne sur les spots à visiter et je “façonne” plus ou moins chaque étape. Pour ce trip, il n’en sera rien. Bien souvent, nous de savions pas où nous irions dans les deux prochaines heures. Nous avions la date de départ et celle d’arrivée, c’était largement suffisant.