A n’en pas douter, l’automne reste une période propice pour rouler. La météo est souvent clémente et de longues périodes ensoleillées se succèdent pour la joie et le plaisir de ceux qui voyagent. Dom se joint à nous pour une succession de virages à un rythme soutenu.
On commence par la montée au Col du Grand St-Bernard. Charlotte n’en revient pas… elle s’accroche… donc pas de photos pour l’instant. A la hauteur de Morgex, Dom me fait découvrir une petite route bien particulière qui nous conduit directement sur la station touristique de La Thuile. On enchaine avec la montée du Col du Petit St-Bernard. Charlotte se détend gentiment mais, … toujours pas de photos. On continue vers le col de l’Iseran.
Yes, she can
A Bonneval-sur-Arc petite pause rafraichissante et la route continue vers le col du Mt Cenis.
Beaucoup, mais alors beaucoup de petits virolos pour atteindre le Colle delle Finestre. Les seuls véhicules que l’on peut y voir ce sont les chasseurs, les bûcherons et les motards. Le 8e kilomètre est très impressionnant car il comporte environ 11 ou 12 lacets en un seul kilomètre. Certains de ces virages sont très serrés.
Le col de Finestre a très vite fait partie des ascensions mythiques du Giro et a endossé une renommée internationale grâce à son versant au départ de Susa. Le Giro l’a découvert en 2005. Et cette ascension à elle seule a suffit à le faire rentrer dans la légende. La seule chose que l’on puisse regretter, c’est le nom des acteurs de cette étape : Savoldelli, Simoni, Rujano, Di Luca, une belle brochette pharmaceutique ! C’est d’ailleurs assez triste de voir que Di Luca qui est passé en tête au col a droit à deux stèles lui rendant hommage pour cette étape. Où est la logique ?
“A l’insu de mon plein grè” et laissant ces considérations cyclo-pharmaceutiques, nous nous rendons à Briançon, terme de notre étape.
Après une soirée des plus arrosée, je ne parle pas ici des conditions météo de la nuit, mais bien des quelques bières et rouge consommés avec modération la veille, nous empruntons la route du col du Galibier.
Sur le retour, on engloutit encore le col de la Madeleine en passant par les lacets de Montvernier, et retour par Chamonix