Enfin une escapade estivale en cette fin d’été pourri. Une envie folle de retrouver le soleil pour des températures douces et clémentes. Le “sud” semble tout désigné, mais pas n’importe quel “sud”. Allier soleil, virolos, montagnes et belle balade présentent un défi certain… Pari tenu, plus de 1000 kilomètres sur deux jours et 20 cols, le tout avec la « banane » sous le casque.
Initialement, il était prévu que nous nous rendions dans les Dolomites pour notre balade estivale. Mais vu le temps plus qu’automnal de cet été 2014, c’est en Auvergne, Causses et Ardèche que nous avons trouvé le soleil, enfin… presque toujours…
C’est pratiquement à la veille du départ que nous avons dû modifier notre itinéraire. Consultation de cartes, lecture de quelques blogs et nous voilà partis.
Zach rêvait de faire une balade plus importante. Une sortie avec le fiston est une opportunité à ne pas manquer…
Départ en fin d’après-midi. La météo s’annonce incertaine pour ce vendredi soir, mai
s le soleil est garanti pour toute la journée du samedi.
Chamonix juste passé, les nuages s’amoncellent sur les hauts de Sallanches. C’est sûr, on va se prendre une bonne “rincée”. A peine la combi enfilée, que le déluge commence. Des trombes d’eau nous tombent sur la tête. J’y vois pas grand chose… le rideau d’eau est trop important. Lorsque j’entends dans mon casque une petite voix: “C’est tout droit, papa…”. Je souris et adapte forcemment la vitesse… C’est trempé que nous arrivons au Grand-Bornand. Zach est fier d’avoir vécu cette nouvelle expérience. C’est un vrai motard ce coup-ci.
Le Tessin nous attire une nouvelle fois en cette fin de mois de mars. Les températures y sont printanières et l’air humide des lacs ajoute une atmosphère de détente estivale.
Une légende assure qu’une femme de la côte de Ligurie, voyant une génisse s’éloigner à la nage et revenir fort grasse, s’avisa de suivre l’animal dans son étrange et longue course. Sur la base du récit qu’elle fit de la terre inconnue qu’elle venait de découvrir, les Liguriens s’y rendirent en nombre. Cette femme s’appelait Corsa, d’où vint le nom de Corse. Et si la légende était véridique…
Quelques journées aux allures printanières, un soleil bien ancré dans le bleu du ciel, voilà de quoi aiguiser notre envie d’enfourcher la GS. Mardi 18 mars en fin d’après-midi, nous décrochons du quotidien pour 24h, direction le Lac Majeur.
On transpire dans les 1ers km…. mais pas pour longtemps.
De Brigue, on prend rapidement de la hauteur, empruntant la route du col du Simplon.
L’hiver n’a pas été bien rude cette année. Bertha n’est donc pas restée longtemps au garage et régulièrement, elle a un peu pointé le bout de son nez pour de petites excursions dans les environs. Ce week-end de mi-mars s’annonce clément et c’est l’occasion rêvée pour faire une courte visite à Giger.
Hans Ruedi Giger vit en quelque part en Gruyères. Nous partons à sa recherche. Germaine nous propose un petit itinéraire en passant par le col des Mosses et descente en suivant la route de l’Intyamon. En général les routes sont sèches bien qu’il faille faire attention aux revers ainsi qu’au versant nord. Deux plaques de neige sont traversées et permettant à Charlotte de fortifier ses muscles fessiers… angoisse quand tu nous tiens!