L’évocation de certaines contrées pousse à révéler toute âme de voyageur. L’Asie Mineure est l’une d’entre elles. La Turquie, pays immense faisant le lien entre l’Europe et le Moyen Orient, nous ouvre la porte de cette partie du monde. La Turquie, c’est à la fois le témoignage des plus grandes dynasties, des princes de Byzance aux sultans ottomans, en passant par les civilisations hittites. Ce sont les invasions grecques du pourtour méditerranéen et des peuples restés mystérieux, comme les Lyciens. Autant de pans de l’histoire qui laissent leurs traces dans les plus belles mosquées et palais, dans les incalculables vestiges gréco-romains, amphithéâtres, temples et bibliothèques. Sans oublier les cités troglodytes accrochées aux falaises du sud.
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Entre Athéna, Apollon et Artémis
La Grèce est unanimement considérée comme le berceau de la civilisation occidentale, la patrie de la démocratie et de la philosophie. Des sites tels que le Parthénon d’Athènes, les monastères haut perchés des Météores ou le site sacré de Delphes sont d’ailleurs profondément enracinés dans l’imaginaire collectif. Pays d’histoires et de mythes, la Grèce est un territoire gorgé de culture. Doté de nombreux sites archéologiques que nous nous réjouissons de visiter. C’est une destination idéale à découvrir à moto en septembre. Son climat méditerranéen, baigné par le soleil, et ses routes sinueuses à travers les montagnes du Péloponnèse nous invitent à la découvert. C’est le coeur battant que nous embarquons d’Ancône pour un voyage au pays de Socrate, Platon et Aristote.
Quelque part vers l’est
La crise du coronavirus a ébranlé le milieu touristique. Mes envies se sont retrouvées clouées au sol, à l’image de ces milliers d’avions qui n’ont plus pu lézarder le ciel en raison de la crise du coronavirus. Aujourd’hui, c’est tout le secteur du tourisme qui se réveille progressivement, certes encore un peu groggy, mais bien décidé à proposer aux touristes d’autres horizons que celui des murs de leur confinement.
La sensation extrême que procure le voyage peut paraître abstraite. Ce peut être perçu comme une futilité, loin des priorités existentielles. Et pourtant, je l’éprouve comme un besoin viscéral, une quête de liberté, un élément fondamental du “vivre”.
Sardaigne tour, le retour
Enfin…, je dis “enfin” parce que l’été 2021 laisse présager de quelques libertés supplémentaires par rapport au virus Covid19. Quand je parle de “liberté”, tout est encore bien relatif, incertain, utopique, farfelu. Pourtant, l’envie, le besoin de s’évader se fait de plus en plus sentir. C’est viscéral, ça prend aux tripes! Alors, il faut soulager sa peine, sa douleur… La Sardaigne n’est pas bien loin et les démarches ont l’air abordable. Ce sera un premier essais, un premier shoot.
Il faut tout d’abord se soumettre aux tâches administratives… non, pas celles qui consistent à réserver un hôtel ou le ferry. Mais celles qui vous permettent de franchir la frontière. L’Italie n’est pas loin et pourtant tout laisse à croire que c’est le bout du monde. Il nous faut, dans un premier temps, remplir une fiche de traçabilité avant d’entrer dans le pays. Puis, présenter à l’arrivée un certificat vert Covid19, délivré par l’autorité sanitaire de la Suisse, attestant que nous :
- nous avons été complètement vacciné contre la COVID-19 depuis au moins 14 jours, ou
- que nous sommes remis de la COVID-19 et que nous ne sommes plus en isolement médical, ou
- que nous avons reçu un résultat négatif à un test moléculaire ou antigénique rapide réalisé moins de 48 heures avant l’arrivée en Italie
Les certificats verts doivent être rédigés en italien, en anglais, en français ou en espagnol, et peuvent être présentés au format numérique ou papier. La version numérique peut être stockée sur un appareil mobile. Les citoyens peuvent également demander une version papier. Les deux versions disposent d’un code QR contenant les informations essentielles, ainsi que d’une signature numérique visant à garantir l’authenticité du certificat.
Voilà pour la théorie. Pour le reste, on verra sur place.
Covid Swiss made
Le coronavirus s’est répandu sur les cinq continents à une vitesse folle, refermant les frontières les unes après les autres et anéantissant tout projet d’escapades pour plusieurs mois. Il remet inévitablement en cause mes idées de virées lointaines, mais en aucun cas le goût du voyage. Je “pars” dès aujourd’hui pour un tour de Suisse “spécial confinement”. Il se déroule sur plusieurs week-end et s’étend sur toute la période pendant laquelle les frontières resteront fermées.
Avec Brahmari et Dourga les voyages continueront
Les voyages à moto sont toujours la promesse de découvertes exceptionnelles. Faire un voyage moto, c’est avant tout, prendre goût au plaisir de conduire mais aussi explorer le monde sans contrainte et en toute liberté. Les itinéraires incontournables sont innombrables et les styles de voyages multiples. À chacun son choix de formule, a chacun sa façon de voyager à moto. Ici, ce n’est plus le but qui compte, mais le voyage. Epona, avec presque 100’000 kilomètres au compteur et plus de quatorze pays visités ou traversés, a pleinement rempli sa mission. J’ai préféré m’en séparer bien qu’elle pouvait encore facilement m’enmener vers d’autres contrées lointaines. Ce fut un choix que j’ai fait la larme à l’oeil…