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Balades

Une nuit sous les étoiles

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En sourdine, le prochain voyage en Irlande se prépare. L’idée de faire une partie du prochain trip en mode “camping” fait son chemin. Quelques questions restent pour l’instant ouvertes: comment installer tout le matériel? Pas de doute, il va falloir faire un essai…

C’est donc valises remplies et sacs marins ajoutés en renfort que nous partons faire un ultime essai. Et pas question de se la jouer mode “tranquillou”. Direction le col du Nufenen, pour profiter des quelques jolies courbes que nous offrent cette ascension.

Tour du Mont Blanc

On est encore à la mi-juin, pourtant l’isotherme “zéro” est monté très haut, pratiquement à la hauteur du Mont-Blanc. C’est haut pour un mois de juin, terriblement haut, mais c’est aussi chaud pour ce même mois de juin, terriblement chaud! C’est le moment de sortir ma bonne vieille tente (finalement pas si vieille que ça) qui n’a plus pris l’air depuis mon trip en Islande.

On charge tout sur la brêle: tente, matériel de couchage, vêtements, nourriture et même une bouteille de rouge pour la veillée et sans oublier la cafetière. Certaines “mauvaises langues” diront que je ne peux pas me passer de ce peu de luxe, mais qu’est-ce que c’est bon de se faire plaisir… et “roule ma poule”.

On n’est pas franchement au stress, puisque l’objectif du jour est de trouver un endroit entre le Cornet de Roselend et Bourg-St-Maurice pour y planter la tente.

La Sardaigne, un carrousel de virages

En Sardaigne, c’est sur des départementales qui ressemblent à de vrais circuits que l’on peut arpenter les tours et les détours de l’île. Imaginez un circuit de centaine de kilomètres de long où l’on ne rencontre que quelques graviers amenés essentiellement par la faune locale. Un circuit où l’on prend un intense plaisir à rouler quelle que soit son allure en ne rencontrant que quelques véhicules, pour peu que l’on y vienne hors saison touristique. Certes de temps en temps nous y croisons un troupeau en toute liberté, quelques vaches, des chevaux, des moutons et quelques cochons mais chacun sur son territoire en respectant le macadam même si quelquefois ils n’hésitent pas à le traverser pour aller voir si l’herbe qui est de l’autre coté à le même goût.

Enfin, on se laisse charmer par la douceur du rythme de vie locale, par l’hospitalité des habitants et la saveur de la gastronomie. Monde insulaire mais varié, riche et toujours soutenu par le soleil, la Sardaigne est une destination souvent oubliée au détriment de ses rivales corse et sicilienne. Elle attend pourtant le voyageur…

La 66 Suisse

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Paysages marécageux à l’infini, lapiaz escarpés et ruisseaux de montagne sauvages, le coup d’œil et la perspective sont sans pareils. L’Entleburg, première réserve de biosphère de Suisse abrite des merveilles naturelles de premier choix. Peu d’autres régions de Suisse ont des trésors naturels comparables à ceux du «Far West» lucernois. Et c’est justement là, qu’un dimanche matin, nous décidons d’aller y “traîner” nos roues. 
Une fois, la ville de Thoune atteinte, c’est sur les hauteurs que nous trouvons notre bonheur. Unterlangenegg suivi de l’Oberlangenegg, tout ça pour vous dire qu’en fait, on a suivi le cours de la Zulg sur plusieurs kilomètres.

La ligne Ligure

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Au Nord-Ouest de l’Italie, limitrophe avec la France, se situe la Ligurie, une terre de montagnes imposantes et de douces collines colorées de vert qui donnent sur la Mer Ligure avec des côtes élevées et dentelées. C’est une région ayant différents aspects pour offrir un riche panorama d’opportunités. La grande ressource de la Ligurie est la mer, avec ses côtes rocheuses où l’on trouve des anses avec des petites et gracieuses plages de sable très fin. 

Je m’y rend depuis de nombreuses années. A chaque fois pour y pratiquer l’escalade. Mais cette fois, j’ai l’intention de découvrir l’arrière pays. Un endroit divin, véritablement suspendu entre le ciel et la mer. On y trouve de grandes étendues de forêts, avec des arbres séculaires, un véritable patrimoine naturel. Une sorte de plongée, d’immersion pour connaître et vivre des lieux où l’homme, avec amour et dévouement, a obtenu de cette terre ses meilleurs fruits. Les lieux sont plein d’histoire, de traditions, témoignage du passage des anciens peuples venant de la mer. L’Italie n’arrêtera jamais de m’étonner.

CH moi

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Vendredi-Saint, il fait beau pour une fois… et moi qui suis “cloué” chez moi à entreprendre des travaux d’extérieur. “C’est trop injuste”. Sur le coup des 14h00, n’y tenant plus, j’enfourche ma “belle”. Pour aller où? Pas la moindre idée, même pas une once de proposition si ce n’est de partir…

Cependant, il me semble que j’ai déjà pas mal tourné dans la région – ça serait sympa de changer de coin, pour une fois. Déjà, je vais prendre ou plutôt mettre la “grosse” (Décidément, elle est affublée de tout les noms d’oiseaux ma Bavaroise) sur le train à Goppenstein. Vu l’heure tardive du départ, faut bien que je trouve un truc pour aller plus loin. Le tunnel franchi, l’Oberland bernois s’ouvre à moi. Imaginez de petits monts tout de vert vertus, sur lesquels on a déposé par ci par là des maisons éparses. Je ne vous parle pas du Monopoly mais bien de jolies petites fermes au toit rouge brique. Je me demande même comment les gens d’ici font pour y vivre. Loin de tout… du supermarché, de l’école, du bistrot… T’as pas intérêt d’oublier une plaque de beurre, parce que t’en as pour des plombes à trouver le magasin prêt à t’en vendre une. Et encore, il va falloir qu’il soit ouvert… Ca, c’est pas gagné!

Printemps savoyard

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L’hiver est fini, la neige laisse place au printemps. C’est la saison du renouveau de la nature.  Les jours se rallongent, le soleil refait son apparition,
la faune et la flore se réveillent… un radoucissement progressif et total. Son impact sur l’environnement est évident. Sur le mien aussi… et l’envie de respirer à plein poumons les zéphyrs d’haleine printanières me chatouille les narines… la main droite aussi!

Les pentes exposées au soleil ont déjà laissé place à un joli duvet vert-tendre, tandis qu’au loin, l’hiver tente tant bien que mal de conserver le plus longtemps possible son emprunte éphémère. Ce n’est qu’une course inégale contre le Dieu Ré.